Les techniques de fabrication de miroirs et l’argenture

Les techniques de fabrication de miroirs et l’argenture

L’apparition du miroir dans l’histoire remonte à l’Egypte ptolémaïque et sa production a évolué depuis, au fil des années. Durant le quinzième siècle, en Europe, on a commencé à utiliser l’argenture. Ce qui a conduit au processus moderne, c’est quand on a commencé à produire des petits miroirs en verre soutenus par de l’étain, du plomb ou de l’antimoine. On se demande donc, si aujourd’hui encore, on utiliser encore la méthode d’argenture pour les miroirs modernes.

Qu’est-ce que l’argenture ?

Pour faire simple, l’argenture est un processus chimique de revêtement d’un substrat non-conducteur comme le verre avec une substance réfléchissante pour produire un miroir. La manière standard de produire les miroirs domestiques compte deux techniques, « dos argenté » ou « seconde surface ». Cela va permettre à la lumière d’attendre la couche réfléchissante après avoir traversé le verre. La face arrière de la surface réfléchissante est protégée par une couche protectrice de peinture.

Processus d’argenture moderne

C’est grâce à la méthode conventionnelle de galvanoplastie, de dépôt chimique par procédé humide et de dépôt sous vide que l’argenture permet de produire un revêtement non-cristallin de métal ou amorphe. Ces procédés nécessitent le dépôt d’une fine couche de matériau conducteur mais transparent comme le carbone qui tend à réduire l’adhérence entre le métal et le substrat. L’utilisation du dépôt chimique permet une meilleure adhérence, soit directement, soit par prétraitement de la surface. Le dépôt sous vide produit un revêtement uniforme avec une épaisseur contrôlée avec précision.

Les métaux qui entrent dans la production des miroirs sont :

L’Argent

On utilise l’argent (Ag) comme revêtement réfléchissant sur une deuxième surface. Pour assurer la liaison entre l’argent et le verre, on traite ce dernier avec du chlorure d’étain en ayant recours au processus « humide » moderne pour le revêtement d’argent. On applique un activateur pour faire durcir le revêtement d’étain et d’argent, lors de leurs dépositions. Le genre de miroir qu’on obtient avec l’application de l’argent est idéal pour les télescopes et d’autres applications optiques exigeantes pour la réflectivité initiale de la surface avant dans le spectre visible.

L’Aluminium

L’aluminium (Al) entre aussi dans la fabrication de miroirs pour télescope. C’est même l’argenture typique dans ces fabrications. L’argenture moderne de l’aluminium implique une feuille de verre placée dans une chambre à vide chauffée électriquement avec des bobines de nichrome qui peuvent évaporer l’aluminium. Techniquement, le vide permet aux atomes d’aluminium chauds de se déplacer en suivant une ligne droite et quand ils arrivent à la surface du miroir, ils se refroidissent et commencent à coller. Il y a d’autres méthodes qui usent l’évaporation d’une couche de quartz ou l’exposition à de l’oxygène pur ou à l’air dans un four, ce qui permet de former une couche robuste et transparente d’oxyde d’aluminium.

L’Or

Ce type de d’argenture est plutôt pour les instruments infrarouges, les permettant ainsi d’avoir une meilleure réflectivité dans le spectre, ce qui se traduit par une résistance élevée à l’oxydation et à la corrosion. On utilise une fine couche d’or pour créer des filtres optiques qui bloquent à leurs tours l’infrarouge, mais laissent passer la lumière visible.

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